Précision sur les sondages
Je suis un peu débordé (car hors de mes murs pour trois semaines) et je n'ai pas énormément de temps pour écrire des billets en ce moment. Le billet précédent a eu énormément de succès et a fait exploser la fréquentation du blog pendant deux-trois jours.
Je compte poursuivre ma petite enquête sur les sondages, en regardant plus particulièrement comment varient les réponses des différents sous-quotas d'un sondage à l'autre. Cela risque de me prendre un peu de temps, surtout pour recueillir les données. Mais je compte mener à bien cette étude qui devrait me permettre de me faire une idée plus définitive sur les sondages...
Je me permets néanmoins de reproduire dans le cadre de ce bref billet une de mes réponses à certains commentaires. Je ne considère pas que tous les sondages se trompent lourdement. Je dis simplement que la faible variabilité des résultats entre sondages ne me paraît pas compatible avec la marge d'erreur intrinsèque au procédé d'échantillonnage derrière les sondages, et donc avec la prétendue méthode scientifique employée. Ces fameux 3% de marge d'erreur sont d'ailleurs reconnus par les instituts de sondage eux-mêmes à partir précisément de l'approximation gaussienne qui sert manifestement de base à tous leurs calculs (en particulier celui pour la marge d'erreur des résultats plus éloignés du 50-50). Donc la plupart des résultats sont me semble-t-il un peu "arrangés".
Plus exactement, je vais me livrer à des spéculations un peu gratuites (et peut-être totalement fausses), mais je suppute que les sondeurs ne font pas exactement ce qu'ils disent faire. Par exemple, il est possible qu'ils utilisent les données de leurs concurrents (qui sont de fait plus ou moins publiques - modulo la petite cuisine interne) pour diminuer cette fameuse marge d'erreur. La conséquence est que les sondages au temps t ne représentent pas l'opinion au temps t contrairement a ce qu'ils disent, mais l'opinion sur un temps caractéristique de l'ordre de la quinzaine ou du mois. A mon avis, c'est la raison pour laquelle les sondages ont une grosse inertie qui permet de réduire la marge d'erreur, mais dans ce cas certains phénomènes commentés par les sondeurs :
- deviendraient des artefacts de la méthode de sondage (par exemple les fameux retournements),
- n'auraient carrément aucun sens, par exemple toute évolution des cotes sur des courtes périodes ( moins d'1 mois)
En attendant la suite, je vais revenir à mes préoccupations habituelles, en particulier l'évolution.
Je compte poursuivre ma petite enquête sur les sondages, en regardant plus particulièrement comment varient les réponses des différents sous-quotas d'un sondage à l'autre. Cela risque de me prendre un peu de temps, surtout pour recueillir les données. Mais je compte mener à bien cette étude qui devrait me permettre de me faire une idée plus définitive sur les sondages...
Je me permets néanmoins de reproduire dans le cadre de ce bref billet une de mes réponses à certains commentaires. Je ne considère pas que tous les sondages se trompent lourdement. Je dis simplement que la faible variabilité des résultats entre sondages ne me paraît pas compatible avec la marge d'erreur intrinsèque au procédé d'échantillonnage derrière les sondages, et donc avec la prétendue méthode scientifique employée. Ces fameux 3% de marge d'erreur sont d'ailleurs reconnus par les instituts de sondage eux-mêmes à partir précisément de l'approximation gaussienne qui sert manifestement de base à tous leurs calculs (en particulier celui pour la marge d'erreur des résultats plus éloignés du 50-50). Donc la plupart des résultats sont me semble-t-il un peu "arrangés".
Plus exactement, je vais me livrer à des spéculations un peu gratuites (et peut-être totalement fausses), mais je suppute que les sondeurs ne font pas exactement ce qu'ils disent faire. Par exemple, il est possible qu'ils utilisent les données de leurs concurrents (qui sont de fait plus ou moins publiques - modulo la petite cuisine interne) pour diminuer cette fameuse marge d'erreur. La conséquence est que les sondages au temps t ne représentent pas l'opinion au temps t contrairement a ce qu'ils disent, mais l'opinion sur un temps caractéristique de l'ordre de la quinzaine ou du mois. A mon avis, c'est la raison pour laquelle les sondages ont une grosse inertie qui permet de réduire la marge d'erreur, mais dans ce cas certains phénomènes commentés par les sondeurs :
- deviendraient des artefacts de la méthode de sondage (par exemple les fameux retournements),
- n'auraient carrément aucun sens, par exemple toute évolution des cotes sur des courtes périodes ( moins d'1 mois)
En attendant la suite, je vais revenir à mes préoccupations habituelles, en particulier l'évolution.