Science : Prospective informatique 2
Suite de mes quelques considérations sur l'informatique, pour vous parler de l'accueil réservé à quelques innovations informatiques à travers deux exemples. Autrefois, bien avant l'invention de nos OS préférés, les ordinateurs étaient programmés à l'aide de cartes perforées (un peu comme ces pianos que l'on peut voir parfois dans les westerns !). Lorsque les premières interfaces sont apparues, elles n'ont semble-t-il pas fait l'unanimité dans la communauté scientifique : il était alors plus facile de changer simplement la position de certains trous pour relancer la simulation numérique plutôt que de s'encombrer avec une interface probablement lourde et lente. De la même façon, un peu plus tard, lorsque la souris est apparue, son intérêt n'était pas des plus évidents : l'utilisation de raccourcis claviers permettait sans peine de suppléer à ce nouvel engin barbare, surtout qu'un simple Control+x+s est bien plus rapide qu'un File, Save maladroitement cliqué au mulot. Pourtant, il est assez inimaginable de se passer aujourd'hui de ces innovations fondamentales. Finalement, le problème essentiel de ces méthodes à l'ancienne est qu'elles nécessitaient sans aucun doute un long apprentissage avant de pouvoir s'en servir efficacement.
L'informatique grand public a complètement révolutionné la façon de concevoir les ordinateurs : d'une certaine manière, l'efficacité passait en second, l'ordinateur devait devenir avant tout accessible et intuitif. Evidemment, pour les scientifiques, cela devait passer pour une hérésie. Heureusement, les progrès technologiques en parallèle ont été tels qu'on a pu avoir le beurre et l'argent du beurre : à la fois les performances et la facilité d'utilisation, même s'il existe encore un certain nombre de logiciels conçus à l'ancienne qui n'ont pas été encore supplantés. Par exemple Latex règne toujours en maître pour le traitement de texte mathématique, même s'il n'arrivera jamais selon moi à s'imposer pour le traitement de texte classique sans évolution majeure dans le sens du grand public. D'ailleurs, Latex lui-même est une évolution de l'obscur Tex, ce qui prouve que les concepteurs de logiciels (en particulier libres) ont bien compris la nécessité de s'adapter au plus grand nombre pour pouvoir survivre...
L'informatique grand public a complètement révolutionné la façon de concevoir les ordinateurs : d'une certaine manière, l'efficacité passait en second, l'ordinateur devait devenir avant tout accessible et intuitif. Evidemment, pour les scientifiques, cela devait passer pour une hérésie. Heureusement, les progrès technologiques en parallèle ont été tels qu'on a pu avoir le beurre et l'argent du beurre : à la fois les performances et la facilité d'utilisation, même s'il existe encore un certain nombre de logiciels conçus à l'ancienne qui n'ont pas été encore supplantés. Par exemple Latex règne toujours en maître pour le traitement de texte mathématique, même s'il n'arrivera jamais selon moi à s'imposer pour le traitement de texte classique sans évolution majeure dans le sens du grand public. D'ailleurs, Latex lui-même est une évolution de l'obscur Tex, ce qui prouve que les concepteurs de logiciels (en particulier libres) ont bien compris la nécessité de s'adapter au plus grand nombre pour pouvoir survivre...
1 commentaire:
Ah, Tom Roud !
Tu es un vrai geek, toi, on te reconnait bien là à faire l'éloge du raccourci clavier... mais sache que windows aussi permet de se casser la tête et de s'entortiller les doigts avec des formules toute kabbalistiques telles : Control+t pour les onglets Firefox, Control+i pour l'italique dans word (Control+u pour le souligné, b pour le gras, Control+= pour l'indice...), Control+h grand classique dans EndNote (pour les initiés) et mon préféré, Control+l dans le gimp. Il est assez révélateur de voir que les raccourcits clavier sautent aisément de linux à microsoft... preuve que tout ce petit monde s'adapte.
Bisou à toi jeune Tom Roud et bon courage pour ton blog.
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