Science : l'évolution de la parité.
En ce moment, je lis énormément de choses sur l'évolution. Je suis tombé sur un site très amusant parlant de l'évolution du sexe. Un argument concerne le rapport hommes/femmes dans la population et est dû à un certain Fisher :
Ajout 19 Janvier : J'avoue que je suis intrigué par cette histoire de parité des sexes, et que je ne suis pas du tout convaincu par cet argument. Par exemple, il ne faut pas non plus oublier que c'est bien l'homme qui "décide" du sexe de l'enfant, en fournissant au choix un chromosome X ou Y. Donc on a du mal à imaginer une sélection faite sur les femmes (ou alors elle passerait par leurs fils). De toutes façons, dans toutes ces histoires de génétique et d'évolution, il ne faut pas oublier les effets purement aléatoires, comme la dérive génétique. Tout n'est pas nécessairement sélectionné ou expliquable. Sinon, pour poursuivre mon raisonnement un peu foireux, on devrait voir des corrélations amusantes : si l'on suppose que la femme choisit son partenaire sur des critères "raisonnables" (sérieux du mari, fiabilité...), alors on voit bien qu'un homme sérieux, bon père de famille, a tout intérêt pour transmettre ses gènes à avoir davantage de garçons qu'un aventurier dilettante, qui lui au contraire a intérêt à avoir des filles car ses gènes risquent alors d'être éliminés à la génération suivante, ses fils ayant une probabilité plus importante de ne jamais trouver de partenaire...
The total reproductive value of the males [in a population] is exactly equal to the total value of all the females, because each sex must supply half the ancestry of all future generations of the species...The sex ratio will so adjust itself, under the influence of Natural Selection, that the total parental expenditure incurred in respect of children of each sex, shall be equal.Supposons une population où il y aurait moins de femmes que d'hommes par exemple (quelle horreur !! il paraît que c'est malheureusement le cas en Chine à cause de la politique de l'enfant unique). Alors les femmes ayant le plus de filles ont un avantage reproductif certain : en effet elles n'ont alors aucun problème à trouver un partenaire et peuvent se reproduire sans problèmes. Donc elles transmettent leur gènes et donc on sélectionne les femmes ayant plus de filles. Ce que je ne comprends pas bien, c'est le moment où on arrête ce processus. A priori, je dirai que c'est le moment où les femmes commencent à avoir des difficultés à trouver des partenaires, donc le moment où il y a trop de filles par rapport aux hommes. Donc on s'arrête théoriquement quand il y a autant de femmes que d'hommes... Pourtant, je crois savoir que statistiquement, il y a plus de naissances de garçons que de filles (en tous cas, dans l'échantillon non-représentatif de mes amis parents, c'est très vrai !). Les femmes étant en minorité, cela signifie que statistiquement, ce sont elles qui vont faire le choix de leur partenaire. S'il y a plus d'hommes que de femmes, cela signifie peut-être que les femmes sont en fait plus regardantes pour le choix de leur partenaire que les hommes puisqu'il leur faut un échantillon plus important pour qu'elles se reproduisent... Je m'interroge : cette inégalité à la naissance serait-elle donc une conséquence indirecte des moeurs plus légères des hommes ?
Ajout 19 Janvier : J'avoue que je suis intrigué par cette histoire de parité des sexes, et que je ne suis pas du tout convaincu par cet argument. Par exemple, il ne faut pas non plus oublier que c'est bien l'homme qui "décide" du sexe de l'enfant, en fournissant au choix un chromosome X ou Y. Donc on a du mal à imaginer une sélection faite sur les femmes (ou alors elle passerait par leurs fils). De toutes façons, dans toutes ces histoires de génétique et d'évolution, il ne faut pas oublier les effets purement aléatoires, comme la dérive génétique. Tout n'est pas nécessairement sélectionné ou expliquable. Sinon, pour poursuivre mon raisonnement un peu foireux, on devrait voir des corrélations amusantes : si l'on suppose que la femme choisit son partenaire sur des critères "raisonnables" (sérieux du mari, fiabilité...), alors on voit bien qu'un homme sérieux, bon père de famille, a tout intérêt pour transmettre ses gènes à avoir davantage de garçons qu'un aventurier dilettante, qui lui au contraire a intérêt à avoir des filles car ses gènes risquent alors d'être éliminés à la génération suivante, ses fils ayant une probabilité plus importante de ne jamais trouver de partenaire...
1 commentaire:
Tom,
Merci pour ce post, je le trouve très interessant. Je voudrais revenir sur ton argument de la non-parité à la naissance chez les êtres humains. Il me semble me souvenir que cette non-parité est gommée à l'âge de la reproduction puis inversée ensuite. En effet, les hommes ont un taux de mortalité à tous âges plus élevé que les femmes et la non-parité à la naissance est une conséquence directe de celà. On met plus d'hommes dans l'arène pour qu'au moment du combat il en reste assez. La surmortalité des hommes par ailleurs s'expliquerait par le fait que leur rôle dans la famille (chercher la nourriture avec tout ce que cela comporte mais aussi les combats entre homme pour les femmes) les exposent naturellement à plus de danger que les femmes. Du coup la sélection naturelle aurait choisi des hommes plus fort que les femmes, mais aussi moins résistant à tout un tas de choses sur le long terme, parce que le risque d'accident mortel est plus important. Voilà, je ne sais pas si je suis totalmeent claire. Je ne sais d'ailleurs si je suis d'accord, mais bon voilà.
Bisous Tom
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